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., elles avoient été forr mod6rées.
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n'étóit
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d'avis de laiífer íitot aux jeunes per ..
" fonnes de ce fexe le foin de penfer
a
leu.r
,, propre bonheur. Cambien de filies úmples
,,
& paiúbles avoient perdu la tete
a
cet age •
.,
po.uravoir.. paífé qi.telques jours avec un
.,
l;iomme
!
Il ne concevoic pas pourquoi de
., jeunes .aventuriers fe meloienr de déoou–
,, vrir dans les filles d'aurrui des qualirés que
,, leurs propres parents ne sºétoien.r pas_en–
,, core donn.é le rernps d'y appercevoir; mais
~'
il
fe
flattoir du moii1s qu une filie née de
"luí
n'avoic pas contribué d'elle-meme
a
l'
certe découverre "·
..
Que penfez-vous, ma chere, d'un pere tel
que
fir
Thomas
?
fa
vie n'avoir-elle pas éré
forr plaifance, pour
fe
croire en droit de re–
nir ee langage
?
. En véricé, mil01:d, continua+il, je ne p1!li.s
encere fopporter la penfée de mau.ier aucuhe
de mes deux filies; elles n'onr point été éle–
vées dans le terroir ardenc de Londres. Ce
font deux perites provinciales, q
u
n'ont écé
fonnées, dans mes terres , qu'aux foitas in–
rérieurs du ménage; je .n.'aime point que les
filies penfent au mariage avant que d'av0ir
ceífé de cro1tre. Une femme rrop jeune fait
w1e mere vaporeufe. Je ne me fouviens pas
trop de leur age ; mais elles font encere bien
loin de vingt-Úx ou ving-lmit ans , qui me
paroit l'age convenable pour les filles fages
&
modeíl:es.
Milord fut extremement furpús ,
&
e¡