Jlt1
CH!!V. GRAN?>ISSON.
1;
dance abfolue de mon pere. J'y fois
moi–
meme. La couíid.ération qu'il marque ici
,, pour
moi,
me confond. Elle me lie au
,, reípeél: par une double chame. Ce feroit
,, tirer trop d'avantage de
fa
bonré, que de
lui offrir mon humble opinion avant qu'il
lui ait plu de me la demander. S'il le
fait,
,, foyez fUr , Milord, que dans la foppo–
útipn d'un louable retour du coté de ma
., freur , mon fuffrape vous eíl: acquis , avec
toure la chaleur d une parfaite eftime &
" d'une rendre amirié. J'ai l'honneur, &c."
Une letcre ou
l'
affeél:ion de
fir
Charles écla–
roir
fi
vivement pour fes deux freurs, leur
fut d'autanr plus agréable, qu'elle comrnen–
c¡:oient
a
craindre que la défen[e de leur pere
ne l'eut refroidie.
Je ne vous ferai pas le détail d
'u.neaurre
converfation fur le meme fujet,
entre mi–
lord
&
fir
Thomas, quoique je l'aie devant
les yeux , de la rnain meme de milord ,
qui
fo
ha
ta de
l'
écrire auffitbt , pour le cornmu–
niquer
a
mifs Caroline, en lui abandonnant
la déciúon de fon
forr~
Mais ces longueurs
n~auroient
peut-erre pas fur le papier l'agré–
ment qu'elles ont pour moi dans un récít
finernent fout.enu par l'aéhon des yeux &
.du vifage.
J'
ajourerai feulement, qu
a
peine
.milordeut commencé
a
s'expliquer, que
fir
-Thomas lui demanda nertemenr quel étoit
l'état de fes affaires. I1 répondír de bonne
fai,
qu'il payoit l'ínréret d'un fonds de
1
5000
liv.
fterlings, pour
le
partage de fes famrs , dont
,
B
2.