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t.S

H

1

s

T

"

I ll E

trois étoient encore

a

marier; mais qu'il efpé'

roit en érablir bientot deux fort avantageufe·

ment;

&

qu'apres leur avoir payé leur dot,

comme il fe mettoit en état de le faire par

une grande économie, il ne lui refleroit qu'a

fe

délivrer d'une dette de quatre tnille livres

íl:erlings, que fon pere lui avoit lailfée pour

jouir paiíiblement d'un revenu clair

&

net,

qui monteroit alors

a

cinq mille. Mon avis,

lui dit le baronnet, eíl: que vous ne devez

penfer au mariage qu'apres avoir achevé de

nettoyerentiérementvotre bien. Apres avoir

marié deux de vos freurs ,

il

vous refiera

l'intéret de cing mille livres

a

payer pour

la

uoiíieme ,

&

fans

doute encore

celui

des

quatre rnillc de dettes, jufqu'a ce que vous

ayez acquitté le fonds. Vous oubliez, Mi·

lotd, qu'enrre les gens, titrés, tels que vous,

on ne

[e

marie point fans une augmentation

de dépenfe, ne rut-elle qu'en nouveaux équi–

pages , en bijoux , en mcubles ,

&

tout

ce

qu'on efl forcé de donner

a

l'o!lentation.

En un mor, dans

b

íiruation ou vous

eres,

je ne puis vous donner

rp:i

fille,

&

je vous

c:onfeille de remenre

a

vous marier'quelgues

années plus tard ,

a

moins qu'il ne fe préfente

pour vous quelque vet.:ve ou quelqu'héritiere

qui

puitfe arranger cont d'uncoup vos affaires.

Cette ré¡:>onfe fut la

f

enle que

ftr

Thomas

fit

d\m nir férieux, comme l'etfet d'une réfo–

Jurjon que rien n' toit capable d'ébranler.

'Tout le reíl:e

fut

un

badinage impiroyable.

Ji.n vaio.

milo~d ~

qui (emoli:

le

rnorif de

(o~