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C1nv.
GRANnrssoN:
2.f,
tions trop honnetes , pow· lui faire déíirer
qu'elle fut ignorée. Cependant
fu:
Thomas
voulut fermer les yeux. Ses manieres n'en
étant pas rnoins civiles pour milord, il lai{fa
le temps
a
fa
fille de prendre une pa!Iion plus
férieu{e ;
&
par un autre caprice , il évita
pluíieurs occafions que le jeune arnant s'é–
toit ménagées poru- lui faire l'ouvercure de
fes vues.
Enfin milord lui demahda un entretien
particulier rour une affaire qu'il
t~aita
d'im–
portante. I ne l'obtint qu'apres divers dé–
lais,
&
quelques marques de répugnance qui
n'éroient
pas
un heureux préfage. Mais
il
l'obrim;
&
cette importante affaire fe rédui–
fü
a
la déclaration de fon.amour.
Sir Thomas lui demanda anilitot s'il s'étoit
ouvert
a
fa
fille. Cependanc, fi l'on peut
co.mpter-Cur le récir plaifanr que mifs. Gtan–
diffon fait de cette aventure,
il
étoit impoffi–
ble qu'il ne fe fUt p9int apperc;u de l'état de
leur creur'
a
tous les moments du jou.t' pai:
mille circoníl:ances,qui trahiffent les amanes.
Milord lui confeffa que fes (entimencs n'é–
toiem pas ignorés '
&
qu'ayant demandé
a
mifs Cavoline la permitllon de les déclarer
a
fon pere' elle s'en rapportoit uniquement
a
fes volontés. 11 parut ernbarraffé,
&
fa
ré–
ponfe fut bizarre.
"11
fouhaitoit, dit-il, que
'?
ce ne fUt
pas
milord qui eut infpiré ces
·~
folles idées
a
fa
fille.
Jl
en avoÍt deux,
VOUt
,, 101ent-elles commencer
a
faire le
fu
jet d'au·
•t
rant ele romaps
?
Jufqu'alors, ajont<\-t-il
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