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CH
I!
V.
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SS O N.
4"7
doigcs·, en fonhrutant
el):
voir des griffes,
&
que
!'homm~
, au li_eu d étre un fere, füt
~n
man. En vénté
~
nufs Byron, m a-e-elle du
,
il
m'écoit impoffible de ne me
pas
rnettre
a
la
place de ma
[mur;
&
le cas n'étoit pas
a
é.loigné que miladi
L ..
fe
l'imáginoit. Une
fois '
j'
entendis mon camt: qui
[e
difoit
a
lui-meme :
íi
quelque milord L...• pour qui
feuffe autanl! de gout' s'offroit
a
moi avec·
fa
meme honneteté' je n'attendrois p
as cou~
tes ces p.erfécutions. Au premier cl
:i.irde
lune,
-s'il
me preífoit de bo11ne
foi,
&
íij'é–
tois fílre de troaver
un
miniíl:re pret, je fe–
.i;o!s bientot fous une aucre proteél:ion, quel-
. quemépris que
j'
aie coujours eu pour les filles.
qui prennent la fuite avec
un
homme. Mifs.
Byrnn m'auroit-elle condamnée
?
Mifs Grandiífon , ai-je répoJ1du , oublie
quell.e mere elle avoit res:ue du ciel ,
&
les
exemples dont elle lui avoit obligacion.
Le
public , qui auroit porté fon jugement de
l'
aébon de la filie, auroit ignoré le cruel trai–
t.emenr du pere. Vous etes
forc
aife ,
en
tilJl
mot ' de
n'
avoir
pas
été mife
a
l'
épreuve ,
&
vous voyez que
la
refpeél:ueufe parience de
miladi eft parfaicement récompe.nfée.
La comteffe
a fon
approuvé ma réponfe ;
&
fe
tournant vers
fa
fomr
~
qui vouloit:
plaider plus long-temps pour la vercu
&
la
raífon,
concre la cruauté, elle l'a fait fou–
venir que
fon
r~cit
l'avoit laiífée
a
genoux.
Relevez-moi , lui a-t-elle dit -agréa-blement; ,
&
renvoyez -
.PlOj.
le plus fice
ql>!e
vo~