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t;
réelle' l'obéiífance que vous devez
a
votre
pere, aux idées romanefques de coníl:ance
&
de .fidéliré pour un amant? Approchez-
·vous de moi, mon amoureureufe fille'; ap·
·prochez--vous, dis-je , quand je vous l'or–
donne.
( Mlfs Carofo1e
fe
leva. Quatre pas qu'elle
fit
en rampan.e , fon mouchoit
a
fes yeux, la
ll}Írent
a
la
porrée des mains de fon pere. 11
·faifa brufquement une des íieunes,
&
luí
faifant to'ucher
fa
m anche, il l'atrira jufqua
[es
genoux. Il tira fon amre main , qo'elle
avoit fur fes yeux. Le mouchoir comba.
JI
ne lui étoit pas difficile de voir qu'elle avoit
les yeux rouges
&
enflés de larmes. Elle au–
roit volontiers tourné la rete ; pour eacher
le défordre de fon viíage ; mais
il
lui renoit
forrement les deux mains ;
&
tour d'un
.coup il
fe
mir
a
faire de grands éclats de
· rire
).
·
Sir Th.
Eh
!
de quoi pleure cetre filie?
·Confolez-vous , Caí:oline
;
vous aurez un
mari. Je vous le promers. Je veux me hater
de vous conduire au grand rn;irché de Lon–
dres. Vous ferez éralée dans rous les
lievx
pubücs. J'aurni foin de vous faire parer des
diamants de vorre rnere pour arrirer les
yeux
des galants. Il faur que vos conqneres foient
prornpres, randis que vous aurez le méritede
la nouveauré'; fans quoi vous ferez bilmtot
confon
due dans la foule des
femme~
qui pro·
· diguent
le.urvifagedans touresles aífemblées.
L'impat
ienreperfonne!
Qu'elle eft
a
plaindre!