J'
llJCHEV.Gl\ANJ!HSSON.
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que
la
r~fan
>
doit s'attendre
a
la
~ui':re
par
mille detours
>
&
a
fe trouver re1ete bien
Join du terme, lorfqu'il croyoit
y
toucher.
n
faut qu'il fe contente ,
a
la-
fin, éle revenir
prendre haleine dans le lieu d'oil
il
eíl: parti ;
tandis qu'elle voltige
a
l'entour
>
&
qu'elle
eft prete
a
lui faire recommencer wJ.e nou–
velle courfe.
Mifs Carol.
J'efpere, Moníieur••••
Sir Tlt.
Laiífons les efpérances , Made–
moifelle. Il me faut d'.es certitudes. Puis-je
compter••• Mais je vous amenerai, fije puis.,
a
r-ajfonner jull:e
>
toute femme que vous
eres. Puis-je recevoir pom- vous d:es propoíi–
tions de tout autre homme? Répondez ,
oui
ou non. N'en ufez point avec moi comme
les tilles avec le commun des peres. Ne com–
mencez point J>ªr défobéir dans la confiance
que j'aurai
fa
foible.lfe de vous pardonner.
Je ne fuis point un pere ordinaire. Je
con~
nois le monde. Je connois votre fexe.
J'y
ai trouvé plus de fulles q_ue je n'en ai fait.
Les femmes n'ont pas befoin du fecours des'
hommes pour etre folles. C'eíl: la nature cwi
les a formé telles. Je n,.en ai pas connu une,
que
r
expériemce des autres
ait
rendu fage
>
mais répondez-moi, Caroline.
Dices,
puis-je
recevoir de nouvelles propoútions pourvous,
ou ne le puis-je pas
?
(
Mifs Caroline. ne répondit que par
fes.
larmes ).
·sir
Tlt.
Uneconfrance héro'ique, appa-.
remment..
Ain.Ít.vous facritiez
wie
verru