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1 S T O 1 R E
i·enoncerai lui-meme;
&
je ferai alors un
pe.tefüns enfanrs, quoique j'en aie trois plei
ns de,,.ie,
&
de la meilleure de routes les i-neres.
Quel chagrin n'auroit-elle pas
?
L'émotion de mifs Charlotte fin
fi.
vive,
<J.n'elle n'eut pas le pouvoir d'y réfüler. O,
ma chere mere
!
s'écria-t-elle ; quel walheur
pour nous de vous avoir perdue
!
C'efl: au–
jourd'hui que vos filles
f
entent que ;Vous leur
manquez. Elle fut préte
a
prendre
la
fuite .•
apres cette exclamation. Les regards de fon
pere la firent trembler. 11
fe
leva. Caroline,
ne remuez ¡:>as' dit-il
a
l'a1née. 11 me reíle
<¡uelque chofe
a
V6US
dire. Vous, Charlorre'
:ipprochez :
&
la prenant par les deux mains,
il
lui reprochad'avoir ofél'inrerrornpre avec
une effi:onrerie qu'il prétendoit
av~>ir
lue juf-
, que dans fes yeux. Elle
fe
laiífa rombedfes
pieds. Elle lui demanda pardon. Mais tenant
d'une main les deux íie1111es,
&
l~.
men
as-ant
de l'aurre: que le ciel me puniffe , lui
d.ir-il,
d'un ron furieux, fije vous pardonne
!
J
'avois
fouhaité que vous fuffiez préfente, pour vous
faire tirer un bonne le<¡on de la folle con–
duite de vorrefreur.Milord efiunincendiaire,
un voleur. Il amis le feu dans ma maifon. I1
m'a dérobé l'affeétion de
l'
a1née de mes f.illes,
par un arrifice.ufé , en prétendant qu'il ne
lui demandoit ríen qu'avec moD approbation.
Je ne veux pas de lui;
&
j'efpere qu'on ne
me conreílera poinr le droit de fuivre mes
volonrés. Cependant une rebelle ofe me dé–
<.:larer qu'elle n'aurnpoint d'auu:e
rnari.N'ai-j~