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s o
N.
r
r
, - des
filles~
Jamáis nous n'avons eu tant de
befoin de la proteél:ion d'un pere.
Mi/s Charl.
Qu'avons-nous fait, ·Mon–
úeur, pour mériter d'etre chaílées de votre
maifon
?
Nous vous demandons pardon de
tour ce qui peut vous avoir offenfé. Notre
obéiffance
&
notrerefpeél: feront fansbornes.
Permettez-moi d'écrire ·a mon frere.
Sir T/z.
Excellente voie pour m'appaifer
!
Vous penfez done a meMre votre frere dans
vos intérets ! Ne voudriez-vous pasen ap–
peller
a
lui )
&
l'
établir juge de fon pere
?
Infupportable folie! Loin, vous dis-je. Qu'on
[e difpofe au c!épart ,
&
que cette maifon
vous foir fermée pour jamais !
.
Mifs Clzarl.
Nous ne penfons qu'a vivre
fous vorre proteél:ion
&
fous vos ordres. Oh!
Monlieur !
Sir Th.
Je fuppofe , Caroline, que mi–
lord
L...
n'aura pas plusde peines
a
vous trou–
ver, qu'il n'en a eu
as'
aifurer de vótre incli–
nation.Pour vous, Charlotte, vous vous i·eti–
rerez chez vorte vieille tante d'Yorck-Shire,
qui eíl: capable de vous apprendre que
fa
parience eíl: une vertu,
&
qu'une fille ne doit
pas
fe
rendre
a
la premiere offre. quand elle
veut qu'on luí en falfe u'ne feconde. ( Il lui
jeta ici qn regard
fon
dédaigneux
).
Remarquez , ma chere Lucie, gue
cetr~
vieille tanre d'Yorck-Shire eíl: w1e fo:ur de
úr
Thomas, dont il a toujours empeché le ma–
ria~e
,
&
<;iu'il enrrerienr par une penlion
oúfe~
m.éd1ocre, quoiqu'elle ait des droirs
e
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