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juftifiée par aucun príncipe. Un refus •
Iui
dit-il, efi d'une filie a:droite. Vous n'avez
pu domer que milord
L ..
ne vous en airne
mieux, pour avoir rejeté un mariage
clan–
detl:in, n'en tirat-il que l'efpoir de faire tour·
11er cen
e affaireplus utilement pour lui–
rneme. L
'orgue.il, continua-t-il, fait la verru
d'une m
oitiédes femmes,
&
lapolitique celle
de l'autre. Suppofez-les sures qu'un hornrne
n'en aura pas plus rn
auvaifoopinion d'elles,
vous ne leur verrez
jama.isrefufer une pré–
mien~
offi-e. Si vous
jouiffiez d'une forrune
indépendante , dites , Mademoifelle, qu'au–
riez-vous fait? Allez, vous eres foible ; mais.
vous eres encare plus rufée. La rufe tient
lieu de fageffe aux femmes,
&
leur foiblefTe
efl: la force des hommes. Je fuis raché que
mes .filies ne foienr pas compofoes de maré–
riaux moins fragiles. Ce qui m'éronne, c'eít
qu'ITTl
homme qui connoit vorre fexe, pui!fe
penfer au mariage.
Telle fut, chere Lucie, la réponfe de ce
pere, qui avoit paffé coure
fa
vie dans l'exces
du libeninage; cornme .s'il avoit cru fes vues
bien juíl:i:fiées par des rraits vagues de fatire
comre les femmes. C'efl: ainfi que la ma–
lignité) jointe
a
la
dépravation des mreurs,
patfe pour connoiífance du monde
&
du
creur
lmmain. Combieo d'auteurs doivenr
leur réputa-rion
a
c:es
odieufes peinrures
!
M'1iS
gardons-nous de crnire que re caraétere
de
la
nature
hurnalne, c'eíl:-a-dire, de ranr
8
créature.s
formé.esii..ríma:ge de Dieu,.
doive