nu
C1u:v.
GRANDifSON.
f9
núeux devoir votre indulgence
a
mon
in–
,, génuité, que d'employer le moindre dé–
guifement dans une affaire de cene impor–
tance. J'avoue done qu'en vous quittant.
,. je fuis alié me jeter aux pieds de mifs
,, Grandiífon,
&
lui demander
fa
main. U ne
,, alliance avec moi n'entra.lnant aucun dés–
" honneur, je
l'
ai affurée que mon bien nous
,, fuffifoit , fans ríen atrendre de vous ;
&
" qu'une économie)
a
bquelle fétois sur
,, qu'ellc auroit la bonté de contribuer, ne
,, tarderoit poinr
a
le rendre libre. Mais elle
" a rejeré mes
ir~ances
, dans la réfolution
,, d'attendre le confentement de fon pere ;
en. me laiífant efpérer nbani:uoins que les
obíl:acles ne viendront pas d'elle,
fi
nous
" pouvons
l'
obtenir. Le réfoltat , Monfieur ,
eíl: qu'aul1i long-temps qu'il me refl:era une
ombre de cene efpérance, je ne penferai
"
poir~t
a
d'autre femme. La familiarité dans
laquelle j'ai vécu pendant qnelques mois
endiverfes contréesd'ltalie&d'Allemagne,
" avec vorre fils , le meilleur de tous les
" hommes, m'a donné l'ambition de fuivre
" fon exemple ;
&
fi je p•..lis obtenir,•par
votre faveur , une femme
fi
chere
&
un
" frere fi vertueux, rien n'égalera, Mon–
fieur , le bonheur de vocre rres-humble
&
,, tres-obligé fervireur
L.... ,,
Cette lerrre, m'a dit miladi
L...
parut
artificieufe
a
úr Thomas. 11 prétendit que
mibrd devoit fe croire bien
sur
d'elle, pour
liú
faire une propoG.tion qui ne pouvoit
f:tr.e.•
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