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femmes. Un pere ne connoí
t lemalheur
d'avoir des filles qu'au moment
q.uedes hom–
mes viennent leur faire envifa
ger,hors de la
maifon paternelle, un bonheur qu'elles trou–
vent rarement néanmoinshors dulieu qu'elles
bríllent de quirrer.
Mifs C!zarl.
Nous fommes
a
vous,
mon
cher papa. Nous ne voulons erre qu'a vous.
N'expo[ez point vos filies aux cenfures du
Eublic. Ju{qu'a préfent notre répurarion efl:
fans tache.
Mifs Ca rol.
Al1
! mon cher pere , ne nous
précipitez pas dans un monde que nous ne
connoiífons poini encare! Gardez-nous fous
votre proteél:ion
!
Nous n'en défirons point
d'autre.
Sir Th.
L'expérience vous viendra> Mef–
demoifelles. Vous ne me croyez plus pro–
pre
a
vous fervir de confeiller. Milord
L ..
en aliene une de moi , l'autre invoque
l'ombre de
fa
mere> pour la mettre
a
cou–
vert de
ma
cruauté ;
&
milord
L...
n'a+il
pas e.u l'infolence de me fuite encendre que
j'érois trap jeune encore pour enrreprendre
de conduire des filies au11i
forrnées que
les miennes
?
Je le _penfe cornrne lui. Beck–
ford, vos !armes font inuriles ; préparez-les
a
partir. Huir jours fonr le plus long ten1'.e
<jUe je puiífe leur accorder dans cette
mru–
fon.
Elle leur [era fermée pour n'y rencrer
jru;nais.
Mifl Caro!.
Oh! MonGeur
>
ne réduifez
pas vos enfa.nts au dé[efpoir. Nous fomme$