DU CHP.V. GRANDISSON'.
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done élevé mes deux filles jufqu'a l'age ou je
devrois en attendre quelque focoúrs
&
quel–
que confolarion; n'ai-je vécu dans le veu–
vage en leur faveur, que pour m'en voir
cnlever une par·w1 h,omme que je rejere ,
&
EOur enrendre l'aurre qui appelle
fa
mete au
fecours _, du fond de fon rombeau, conrre la
tyrannie d'm1 pere ? Que dois-je attendre
a
!'avenir de l'une
&
de l'autre? Mais c'eíl:
a quoi je n'aurai point la foliede m'expofer.
Vous me quirterez tomes deux. Quittez–
moi. Quittez cette maifon. Cherchez vorre
forrune ailleurs. Vous pouvez prendre vos
habits
&
tout-ce qui vous appartient ; mais
gardez-vous de toue::het a ce
(}llÍ
m'eít re!l:é
de votre mere. Je vous donnerai a chacune
cinq cents _guinées
a
prendre chezmon
baiy..
quier. Loríque vous ferez
a
la fin de cette
fomme , j'apprendrai quelle [era votre con–
duite,
&
je verrai ce que je dois faire de
plus.
.
.
Mon cher pere , lui dit Caroline, en fe
jetant a genoux devant lui ) pardonnez
a
ma fa:ur
!
Quelque rigueur qu'il vous plaife
d'exercer conrre moi, faites grace
a
ma.
fceur
!
·
Sir T!zomas.
C'eíl:-a-dire, Caroline, que
vous ne craignez rien pour vous-meme. Vous
vous jererez dans les bras de milord
L...
je
n'en doute point..... Mais je vais rappeller
for le champ vorre frere....
&
vous n en for–
rirez pas moins de cette maifon. La porte
fera fermée, au momem que vous partirez;
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