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fus quitte
a
meilleur marché que je ne
l'
avoi!
appréhendé; car je n'avois pasvu moi-meme
cet important billet.
, Vous ne ferez pas ffichée , chere Lucie,
que je vous le tranfcrive, fur !'original meme
que la comteífe m'a laiífé ce foir, en nous
retirant.
,, Permettez, Monfieur, que j'emploie
,, ma plume, par la feule raifon qu'elle
,, pourra vous erre plus agréable que ma
préfence , pour vous remercier du
fond
,,
du creur, de tous les témoignages de bonté
&
d'amitiéque
j'ai
re~us
de vous, dans un
mois de féjour que
j'
:ú
fait au chateau de
,, Grandiífon, au lieu de vingt-quatreheures
feulementque j'avoiseul'incention dem'y
,, arrerer. Il m'eíl: reíl:é du dernier entrerien
,, que
j'ai
eu avec vous, une juíl:e crainre
de rn'erre emporté
a
quelques expreffions
trop ardentes. Si vous en portez le meme
,, jugement , je vous fais de tres-humbles
,, excufes ,
&
je reconnois que je vous le
,, dois. Qui peut conteíl:er les droits d'un
pere fur fes enfants? Mais je ferois le plus
heureux de tous les hommes,
ú
les vorres '
,, &
mon amour pour mifs Caroline Gran–
diífon , pouvoient
fe
concilier. Peut-etrc
,, me trouverez-vouscoupable de n'avoirpas
,, commencé par m'adreffer
a
vous ;
&
je
vous en demande pardon auffi.
" Mais je crains d'avoir une fuute plus
grave
a
me reprncher ;
&
quoique ríen ne
m'oblige de vous en faire l'aveu, j'aime