DU
CREV.
Gl\.AND!SS~N.-
6J
lituation, lorfqu'on
fit
des ouvertures
a
fir
Thomas , pour la plus jeune de ces dewc:
filles. Mais quoiqu'il n'eut poimcontre mifs
Charlotte lesmemes prétexres qu'il avoireus
contre
fa
freur, il ne lui communiqua rien,
&
ce fut par d'autres voies qu'elle en fut in–
formée. Auriez-vous été furprife, m'a-t-elle
demandé, fil'exemple de ce quis'étoit pa!fé
devant mes yeux m'avoit précipitée dam
quelque démarche téméraire? Je fuis per–
fuadée, lui ai-te répondu, qu'il n'y a point
d'injufiice , de la part d'un pere, qui puilie
autorifer une témérité dans un enfant. Votre
vertu vous fauva,
&
vous vous en réjoui!fei
fans doute aujourd'hui. Mifs Charlotte
a
rougi,
&
s'eíl: mordu la levre. Quel fujet
peut-elle avoir eu de rougir?
Enfin )
fir
Thomas prit la réfolution de
régler fes affaires , dans le de!fein de rap–
peller un fils dont la fage!fe
&
·le refpeét
devoient faire , difoit-il , le bonheur de fes
jours. Mais
il
fe trouvoit embarra!fé
de
Mad. Oldham & de fes deux enfants. Quoi–
qu'il eut raifon de croire que fon fils n'avoit
point ignoré cet ancien commerce ,
il
ne
vouloit point lui donner pour fpeébcle)
a
fon arrivée, une nouvelle famille érablie dans
une
de fes terres.D'un autre coré,cette
femmc
lui ayant fait de trop grands facrilices pour
erre traitée fans ménagement, il fe crut obligé
ae pourvoir
ala
fortune des enfants qu'ilavoit
.eus d'elle.
P~11dant
qµ'il
s'occupoit
de ces
foins,
H