Table of Contents Table of Contents
Previous Page  76 / 392 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 76 / 392 Next Page
Page Background

66

H

I

s

T

o

I

:n.

E

\.'occaíion des (entiments qu'il a cons:us polft

roa freur Caroline. 11 m'a

fait

l'honneur de

m'écrire. Je vous renvoie

fa

lerue, avec

une copie de ma réponfe. A l'égard de fon

caraél:ere , je dois dire que de tous les An–

glois que

j'

ai renconrrés dans mes voyages ,

il n'y en a point dont

!a

conduite

&

le bon

naturel m'aient infpiré plus d'eíl:ime & d'a–

mitié. La juíl:ice & mon ínclination m'obli–

gent' éialement de lui rendre ce témoignage.

Quel íeroit mon chagrín, s'il s'étoit démenti

pour vous ,.,..&

{i

ma freur avoit oublié ce

qu'elle .vous doit !

Votre bonté v0us fait ajouter que mon

retour augmentera vos forces : que le ciel

m'ote les miennes' qu'il me prive

a

jarnais

du pouvoir de faire du bien

>

foit

a

moi' foit

a

ceux que j'aime,

fi

j'oublie' ou

{i

je ceífe

d'honorer &-de refpeél:er le plus indulgent

de tous les peres

!

Je fois , &c.

en.

GRAN

n xs s

º

N.

Que elites-vous , Luci(" de cet admirable

jeune homme? Mais obfervons qu'il promer,

a

fon retour ' d'ouvrir le fond de fon creur'

&

que jufqu'alors

il

demande que

le

trairé

qui leregarde foit inrerrompu. Ah! ma chere !

quel pourroit erre l'efpoir d'une nouvelle

connoiffance , dont le creur

[e

feroit mal

défendu? Coníidérons :

{i

le chevalier Gran–

diíTon étoit aétuellement marié, cet obíl:a–

cle ne donneroit-il pas

a

w1e f<?mme raifon-.