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N';
b~
leqr
dupe. Cependant on lui
fit
des propofr;
rions , defquelles
011
parut déterminé
a
ne
pas
fe
relacher
~
la j_eune fille , gui l'aimoit ;
lui
difoir-on, avec une tendreife qu'elle n'a–
'VOit
jama.iseue pour perfonne , dut-elie en
rno
urir dechagrin
&
de langueur. C'étoit
.fiatter bien adroitement un homme
qui
avoit
trois fois l'age de
fa
ma1treífe ,
&
qui
étoi~
encore feníible au plaífü d'étre aimé.
Les conditions éroient , qu'il commence-'
roit par affurer
a
mifs Orban une peníion
via–
.,.ere de cinq cenrs livres fierlings ;
&
que
íi
fon pouvoit obtenir le confenrement de
fon
pere
&
de
fa
mere, il leur en feroit une de
deux
cents for les deux tetes ; que mi(s 0r–
ban feroit
fa
demeure dans une des terres de
fu:
Thomas, avec un équipage
&
la livrée de
fon amant,
&
que, pour
fa
uver la bienCéance,
il
confentlt tacitement qu'elle prit
fon
nom:
les deuxtantes (e remettoient
a
(a
générofité,
cle la récompen{e qu'elles croyoieHt tnériter
pour cet important (ervice.
Leurs demandes parurent exceffives
a
fir
'fhomas.
Il
réíiíl:a quelque temps; mais l'ar–
tilice étant employé de tous cótés pour
le
{éduire, l'amour, ce
nom projliwé,
<;omme
je l'ai déja dit , le for<ia de fe courber
fous
le joug. Son embarras étoit de fournir a cette
nouvelle dépenfe
1
fans augmenter le déf9r–
tlre de {es affaires ,
&
de trouver des
pr~-cexres pour continuer de tenir
fon fils
dans
féloignemenr. D'ail
leurs, Mad. Oldhnm
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c¡u'il hi:i.