DU
CHJ!.V.
Gn.AN1!1ISSON..
1'¡
des conditions
d~
cette nature
a
mon pere?
Je
rec:¡ois
~
avec une joie inexprimable ,
~,
ef-.
poir que vous me donnez
d~
reprendre b1en–
tot
le chernin de ma patrie' pour m'y jeter
a
vos pieds. Lorfque cette permiffion m'
ard:..
vera, je vous ouvrirai le fond de mon ca:ur.
Le cr
édir devotre nom
&
la connoiffance de
votre
bon.té, feront ma plus gloriei1fe recom–
rnan
dation_pour
l'
érabliffement que vous pa–
roiffez défirer. Mais je vous demande en
grace, Moníieur,
de
fufpendre jufqu'a mon
retour le traité que vous m'avez fait la grace
de commencer. Vous me faites celle de me
demander mon opinion , for la perfonne
-qu'on vous propofe. Je me fouviens de lui
avoir trouvé beaucoup de mérite
&
d'agré–
ments.
Je n'apprends poinr, fans une vive affiic–
tion , que vous ayez frouvé quelque fujec
de mécontentement dans la conduite de mes
fa:urs. Comment les filies d'une mere telle
que l.a notre font-elles capables des'oublier
~
Elles ne doivent.pas s'attern;lre a me voir
fo–
vorifer leurs fautes. Je leur ferai conno1tre
que mon efl:ime
&
mon amitié,
fi
elles
y
attachenr quelque prix_, .font moins
fondé~s
fur le fang que fur le mente,
&
que les me1l–
leures qualités deviennent
fuf
peél:es
lorf–
qu'elles ne font point accompagnées du ref–
peél: qu'on doit a fon pere.
Vous me.demandez, Monlieur, ce que je
penfe de milord
L...
&
s'il a fait quelque dé-–
mrurche pour
m'
engager dans fes
intér~ts
>
a