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re<;ut des propo!itions de mariage pour
.fon
.6ls, d'un des premiers feigneurs du royaume,
dom la fille , ayam accompagné fon frere
dans un voyage de France
&
d'Italie, avoit
con<;u des fentirnents fort tenclres pour
16
jeune Grandilfon, qu'elle avolt fouvenrvu
a
Florence. Son pere
&
fon frere, qui con–
noiffoicnt tout le mérite du jeune cheva–
lier avoient approuvé cette inclination. Sir
Thomas eut la-delfus pluíieurs conférences
avec eux ,
&
fue
{j
Ratté de leurs vues,
qu'il forma le delfein d'abandonner tout
fon
bien
a
fon fils en faveur
de
ce mariage , &
de fe réduire
a
une peníion annuelle.
Les
deux freurs m'en ont montré la preuve, dans
une réponfe de leur frere,qu'elles trouverent
avant fon retour, entre divers papiers,
&
'lu'elles m'ont permis de tranfcrire.
M.
Votre dernierelertre m'arempli d'étonne.:
rnenr. Si la propoíition qu'elle contiene pare
de la grandeur naturelle de vorre ame,
& de
cette meme indulg,ence dontj'airelfenti tant
d'
effers , que puis-je répondre? Ma recorr–
Roilfance manqtie d'exprellions
!
Mais íi vous
vous étiez lai!fé engager
a
cet exces de bonré
par quelques fcllicitations, me préferve le
ciel
de donner votre nom
a
une femme,
c¡uek1ees avantaii es qu'eHe·put ni'apporcerdu
cticé de la naiílance
&
des richefies , done
les amis
amoient éré
capables
de propofe.r