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Cette conclufion m'a rendu un l'eu plus
tratiquille. Ce.pendant la curieufe Mifs auroit–
elle quelque chofe en vue? Je la crois trop
généreufe pour fefaireunjeudemafituation,
quand elle me croiroit quelque foible. Ma
crainte eíl: pour ma [aneé, qui n'eíl: plus telle
que je l'ai toujours eue. Je ne fuis plus auili
heureu[e que je l'étois en moi-meme. Au
fond, ma chere, ne vous femble-t-il pasque
COutt;S les CÍrconfl:ances OUje me fuis trouvée
depuis íix femaines·, doivent avoir produit
cene altération. Mais paífons
a
quelque chofe
<le plus amufant.
A ma priere les deux freurs ont repris
l'hiíl:oire de leur famille.
Sir Thomas ne parut.pas changer de
dif-.
pofitions; quoiqu'il leur fUt ai[é d'entrevoir
qu'il fe feroit lailfé vaincre par le refpeét de
mifs Caroline,
&
par la générofité de milord
L...
fi ,
dans le défordre de [es affaires,
il
n'avoit eu de la peine
a
[e
défaire de fon
argent. Il fe rendit
a
Londres , accompagné
de
[es
filies. On a cru qu'il n'auroit point éré
fiché que les deux amahts
[e
fuífent mariés
fans fa participarion; car fon premier ordre,
en arrivant
a
la ville , fut une nouvelle
défenfe de recevoir les vifites de Milord;
&
pendant quelques femaines ils eurenr c bliga–
tion
a
leur freur , comme elle en a fait fou–
venir plaifamment Miladi, de rnille moyens
qui furent employés pour favorifer leurs
entrevues.
Les aflaires étoient daos
cette
fficheufe