Table of Contents Table of Contents
Previous Page  72 / 392 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 72 / 392 Next Page
Page Background

6z.

H

I

s

T

o

1

l\

E

Cette conclufion m'a rendu un l'eu plus

tratiquille. Ce.pendant la curieufe Mifs auroit–

elle quelque chofe en vue? Je la crois trop

généreufe pour fefaireunjeudemafituation,

quand elle me croiroit quelque foible. Ma

crainte eíl: pour ma [aneé, qui n'eíl: plus telle

que je l'ai toujours eue. Je ne fuis plus auili

heureu[e que je l'étois en moi-meme. Au

fond, ma chere, ne vous femble-t-il pasque

COutt;S les CÍrconfl:ances OUje me fuis trouvée

depuis íix femaines·, doivent avoir produit

cene altération. Mais paífons

a

quelque chofe

<le plus amufant.

A ma priere les deux freurs ont repris

l'hiíl:oire de leur famille.

Sir Thomas ne parut.pas changer de

dif-.

pofitions; quoiqu'il leur fUt ai[é d'entrevoir

qu'il fe feroit lailfé vaincre par le refpeét de

mifs Caroline,

&

par la générofité de milord

L...

fi ,

dans le défordre de [es affaires,

il

n'avoit eu de la peine

a

[e

défaire de fon

argent. Il fe rendit

a

Londres , accompagné

de

[es

filies. On a cru qu'il n'auroit point éré

fiché que les deux amahts

[e

fuífent mariés

fans fa participarion; car fon premier ordre,

en arrivant

a

la ville , fut une nouvelle

défenfe de recevoir les vifites de Milord;

&

pendant quelques femaines ils eurenr c bliga–

tion

a

leur freur , comme elle en a fait fou–

venir plaifamment Miladi, de rnille moyens

qui furent employés pour favorifer leurs

entrevues.

Les aflaires étoient daos

cette

fficheufe