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HrsT0In:~
médecins
r
ayant abandonné, fes filies
dép~
clierent un courier
a
leur frere , pour
1ui
faire hater fon retour. Elles favoient par
dC9
lettres récentes , qu'ayant
laiffé
mifs Emilie
Gervin
a
Flore11ce • fous
la
garde du do.c–
teur Barlet.
il
étoit venu attendre
a
Pari~
la
permiffion de r!!"paifer en Angleterre: Le
dixieme j.our ,
fir
Thomas revint: un peu
~
lui-meme.
Il
reconnut fes filies.
Il
pleura fur
elles.
Il
regretta de ne les avoir pas ttaiitées
avec plus de tendreífe. Mad. Oldham s'étan.t
approchée d
e lui,
il
fe
reconnut coupable
du défordre
da.nslequel
il
l'avoit engagée.
Mais cet ínt
ervalle de raifon dura peu.
Il
retomba daos fon délire ,
&
vers le foir
il
expira dans les plus violentes agitations. Joi–
gnez une larme aux miennes , ma chere
Lucie , _pour la terrible fin de
fu:
Thomas
Grandiflon , quoique nous ne l'ayons pas
connu.
Les deux fceurs
~
M. Grandíífon
&
ma–
clame Oldhaiµ , pour fa fW:eré, mirent leurs
fceaux dans tous les lieux oCi
l'
on pouvoit
f
uppofer qu'il y avoit des papiers d'im–
por(ance , ou de précieux effets ;
&
M.
~ranéliífon
prit for
lui
l'office de congé–
<tíer madame Oldham.
Il
eut
la
dw·eré ,
lui
qui -ne valoit pas mieux qu'elle, de
luí
'!"efufer jufqu'a la permiffion d'emporter
(es
babi
ts. Les méchants, ma chere ,
fonr
ceux
qui
affe.él:em le plus de févéi;iré pour la
pu-
11iti
on desautres. Madame Oldham pleura
fon
íi!,tuér~Jn~nt
,
&,
fü
des plainres de
-
"m