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1:1v C1hv.
GR.AN~1-ss8N.
;7
~oupables
,
&
qui
avoit éré lui-meme inva–
tiablemem fidele
a
rous fes devoirs.
Au mo1nent qu'il parut dans
fa
chaife
d~
poíl:e, roures les
porr~s
furent ouvertes.
Il
de[cendir,
il
enrra,&fesdeuxfreursal!erent
au devant de luí. Son air noble, que les cir-'
confiances rendoiehr plus gnive & plus ma–
jcíl:ueux, les frappa
d'.aur~nr
de refpeél: que
de rendreffe & d adm1rar10n.
O
mo11 frere
!
s'écriamifsCaroline ,ei1s'ávari<;anr, les bras
ouverr~.
Mais , comme arretée pár un me""
lange de crainre , puis-je
dire
mo11 frere
?
a;oura-t-dle ;
&
dans
fon
trouble elle parut
prere
a
s'évanouir.
11
(e
bata de l'embraffer)
pour la foucenir entre fes bras. Mifs
Char~
lotee , également frappée de
1'
éntotion de
fa
[reur & de la préfence de fon frere, renrra
promptementdans lachambre d'oti ellevenoit
de forcir,
&
n'eur que la force de
(e
jerer:
dans
un faureuil. Sir Charles la "(uivít , en
tenant les bras patfés aurour de mifs Caroüne,
&
laraffurantpar les plus tendres expreffions,
Ses regards empreffés , en s'avanc;anr vers
Charlotte ,
fa
main qu'il lui rendir , pout
l'invirer
a
la confiance , eurent bientot le
pouvoir de la fortifier. Elle
[e
leva; elle
jeta les deux bras aurour de fon con :
&
lui , preífantfes deux freurs contre
fon
fein"
recevez ,leur Clit-il, vorre frere, vorre ami;
repofez-vous for
fa
plus rendre
&
fa
plus
t:onfiante affeél:ion.
Elles_m'ontdit que ce langage
&
le ron–
'1ont
il
fue prononcé
av.oient eu
l'effet d'un
.
D
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