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1'l..1ST,.,,.ll\.~
toutes ces circonfiances'
a
rnefure qu'.elle&
Íortoient de la bouche de mi[s Charlotte
Grandiffon., dont lamémoire éwit aidée par
.celle de
fa
[reur. Vous favez que j'aime ces
fcenes toucha
nres , ou la repréfentation det
paroles
&
des
mouvemeJ11.tsforme un tablt:all
vif
&
naturel.
5ir Charles, ne s'attendant point
a
voir
arriver fit8e Mad. Oldham, étoit dans fes
écuries avec fon écuyer' occupé
a
viíirer Je¡
chevaux de fon pere , qui étoient en grnn4i
nombre,
&
des plus beauxdu royaume. Par
la
méprife d'w1 valee-de-chambre, la pauvre
femme fut conduiee
a
l'
appartemene des deu:i::
freurs. Comment done? die mifs Caroline
a11
valer, nous ne-Oevions pas la voir. Mille
pardons
!
repondir-elle humblement;
&
fai–
fant ane profonde révérence, elle alleie
[:e
retirer. Mais elle fue arrerée par les difcoucs
rle mifs Chadott
e, qui lui
din:
c'efr moll
frere
qui
vous a
fa.irappeller. Compeez,
Mad. que neus
n'
y avons aucune part. Mon
&ere alfure que vous devez aífill:er
a
la levéc
<ies fce.amc , parce que vous avez jugé '
J?ropos
d'y
menre auffi le v8tre. Vocre
pd~
Tence ne lu-i fera pas plus de plaifrr qu·anous,
Cependant, préparez-vous
a
le voir. Vous
.rie paroiífez pas trop en état. Je n'en Cuis pas
lurprife.
Je vous ai
dit
plulieurs fois, Lucie, que
•ni{s Charlotte
fe
1•eproche d'avoir éré
rrop
-vive>
&
qu'elle croit; dev
oir a rexemp1e
:<le fon &ere plulieurs chan
$eme.nt-s avanta-