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e'étoit un prétexte , pour donner quelqne.t
moments de rellche
a
cette malheureufe
femme,
&
pour fe procurer le temps de leur
faire gomer
la
_conduite qu'il vouloit tenir
avec elle. Auffitot qu'elle fut forcie,
il
leur
parla dans ces termes : permettez , mes che–
res fceurs, que je vous prie de juger un peo–
favorablement de moi dans cette occafion.
Je ne Cuis point capable de vous défobliger;
mais ce n'efr pas fur le mérite de cette pau–
vre femme
~
que nous devons régler notre
conduire. La mémoire de norre pere
y
elt
intérelfée. Nous devoit-il compre de fes ac•
tions
?
Nous le devoir-elle des íiennes? Ils
étoient indépendants tous deux. C'eíl: nóus–
m emes qui devons
a
Mad. Cldham de la
jufüce pour fes droits, de la géz:iérofüé pour
norre propre honneur
>
&
de la bonté meme
>
en faveur d'un pere
a
qui nous devons
>
avec
la vie, tout ce qui palfe pour des avantages
difiingués dans
l'
opinion des hommes. M.
Grandilfon
l'
accufe d'avoir vécu avee trop de
faíl:e. Eíl:-ce elle qu'il faut en accufer?
Et
nous, íi nous n'oublions pas de qui nous te–
n ons le jour, aurions-nous bonne grace d
1
en
accufer perfonne
?
Le goút de mon pere
pour
la
magnificence n'étoit que trop connu.
Il
aimoit cene maifon. Ses nobles inclina–
tions le fuivoient par - tour. J'ai pluíieurs
de fes letrres, daos lefauelles il me vante
l'é–
concmie de }.lfa d. Oldham. N 'étoit-il pa.s
libre de faire l'ufage qu'il vouloit de
fa
foc–
tune
?
Elle n'efr
a
lfüllS
que depuis
fa
1110rc.