!>U
e
H :g
v.
en.
A~!>
r s s
(!)
N.
s,
:íl
pouvoit la dimi,,nuer beaucoup plus.
Cett~
'économie de Mad. Oldham, eft le feul coté
fur lequel 11orre attention doive romber ;
&
nous trouvons
qu'il
efr en
fa
faveur. S'il a
.manqué quelque chofe
a
la bonté de mon .
pere pour fes filles, elles peuvent fe réjouir
d'avoir mérité de lui ce
gu'il
auroit été plus
heureux qu'elles en euffent obtenu;
&
de–
vant reconnoi.trf; que les peres.ont une juíl:e .
.autoricé fur leurs enfants, c'efr w1e gloire
pour elle.s
<fy
avoir été foumifes. Il pouvoit
. <lonner
a
Mad. Oldham un titre qui nous au-–
roit fuir un devoir de la refpeél:er. Mes freui:s
ont re'Iu de la nature une ame noble. Elles
font filies de la plus généreu[e
&
la plus in-
•dulgeme de ton.tes les meres. M. Grandif-
-
.fon a pouffé rrop loin la rigueur.; car je fuis
perfuadé qu'elle n'eft pas venue de vous;
mais
il
n'a. pas eu , fahs dome , d'amre vue
que celle de nous .(ervir. D'un autre coté, ne
pouvant me difpenfer de voir cerre mallieú–
reufe femme, j'ai voulu juger de
fa
con–
duite, avant que de la recommander
a
votre
bonré. N'efi-elle pas affez humiliée? Je la
plains du fond du creur. Elle aimoit mon
pere. Je ne dome point qu'elle ne le
pleur~
en fecret, quoiqu'elle n'ofe avouer,
ni
faire
va.loir fon amour. Qui nous empeche de
la
confidérer feulement comme une gouver–
nante qu'il avoit établie dans cette terre
?
U
eft digne de nous , de faire penfer au public
qúe nous ne la regardons point fous un aurre
jour. A l'égard des premies vivantes, m;\l·