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inenr- pu.t, elle..•. Ne fuvoit-elle pas qu,'eJJe
avoit éré la firuation de cette fomme , &,
qu'elle avoit été ·maitreffe abfolue dnns la.
maifon
?
Son &ere la i;egarda d"un
ai.r
fé–
cieux.
Mad. Oldham commen<¡:a par leur mon–
trer les meubles
&
quelques bons tableaux
~
qui étoient les débris , leur <:lit-elle , de l'an–
cienhe fortune de fon mari ; mais qu'elle,
av-0it fauv6 par accommodement avec les
créanciers. Ce lieu, coRtinua.-r-elle, en leur
m011t1ant un cabinet, ¡;enferme tour ce que
je poífede au monde. M. Grandiífon a jugé
a
propos d'y
mettrefon (ceau. Je le priai de,
m'en laiffer
tir.ercin~uante
guinées , parce
que j'avois f
urt peu d argent fur moi. Il re–
fo(a
d'y
coníentir. Son refus m'a jeté& dans
cquefque embarras ; mais c'eíl: a votre bonté
2
Moníieiu: , que
j'
ai recours aujourd'hui.
Les deux freul's avouent de bonne foi
2
qu'elles s'endurciífoient a la vue de tour ce
:ilii
s'offi:oit aleurs yeux;
&
qu'elles fe diremt
1
une &l'autre qa'il ne devoit pas erre quef–
cjon d'indulgence pour une femme qui ne
paroiífoir pas
s'y
attendre el
le-meme. Qu'il
Y.
a de g,loire dans la bonté ,
1.nachei;e,, foit
qu'on la coníidere en elle-
meme , ou dans
fes influences
?
Ces deux aimables fo.mrs
étoient bien éloignées, avant le retour de
leur frere , d'etre ce qu
1
elles font aujour..
d'hui ; elles ne
[e
laífent
point
elles-memes
de
k
répérer.
Comptez, Madame, lui rép.ondit
Gr
Char:-
/