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D U

CH

E

V. 'GRAND IS SON.

99

.

lui dir

Charles, difpenfez-vous de cené ··

peine : les préfents font

a

vous.Tour

l'

argent

qui

eíl: ici ne vous appartient pas moins.

Je

me garderai bien de retrancher quelquechofe

ame libéralirés de mon pere. N'éroir-il pas

le ma'itre de fes aél:ions

?

S'il avoit fait un

tefl:ament, n'auroit-il pas confirmé tour ce

qu'il a

fuir

pour vous

:

Apprenez-moi, vous,

Mad.

Oldham,

&

vous , ch,eres fa:urs, le

moii1dre de!fein , la plus légere intention qu

'il

ait eu en faveor de quelqu'un ,

&

je l'exé–

cuterai auffiponél:uellementque s'i] m'enavoit

fait une loi par fes dern.ieres d.ifpofirions.

Nous bornerons-nous aux devoirs de la

jµíl:ice? La loi n'eíl: pas faire pour l'homme

de confcience

&

d'honnew·.

Bon Dieu

!

cet homme, chere Lucie , me

fera tourner la tete.

Vous imagineriez-vous ce

qui

m'a fait

arre~

ter

ici?

J'ai quitré ma plume ; je me fuis

mifoarever : j'aipleuré dejoie. Ilmefemble, -

Lucie, que c'efrde lajoiequ'il yairaumonde

un jew1e homme de ce caraél:ere. D'ou vien–

droir-elle d'ailleurs ? Er je vais reprendre

mainrenant , avec des yeux qui ne font pas

e,ncoi;e trop fücs.

Ses freurs avouent qu'elles furent con–

fondues; mais que le remps n'éroit pas encore

irrivé, ou elles devoient approuver, du fond

tlu creur, tour ce qu'elles luí voyoient faire.

Mad. Oldham fut touchée de

fa

bonté

Jufqu'aux larmes;

&:

le repenrir, fansdoure

1

E

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