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nu

CHtv.

GRANnrssoN.

to:t

pCit pl'endre plaiGr , dans ces circoníl:ances,

a

faire admirer

les

habirs. Mifs Charlotee·,

qui comprit le fons de cerre réflexion, con'.–

felfa aufütót que Mad. Oldhám ne faifoit rien.

qu'a "let'lr pi'iete. Je me le perfu::tde, reprit–

il

j

&

je

juge qu'il el'l colite beaucoup a

fa

complaifance. Vous etes vives, dieres ía:urs.

Peut-erre échappe-r·il quelque chofe

a

vorre

attention. Quel plaiGr pouvez-vons efpérer

de

Gtetf.f!

Gudofité? Ne· favez-vous p:ts·ce qué

vous devez attendre ici de la rh:fgnificenct!

&

de

la bonté d'une perfonne dont vous

devez refpeéter la mémoire? Elles baiiferent

les yeux en rougiifam ,

&

Mad. Oldh:.un

fur priée de fermer l'armoire. La fatisfaétion

qu'elle eneut

fir

aifez voir combíen elle avoít

été mortifiée du premier

ord

re.

.

Ah! ma chere Lucie

:1.il

fau!.' que vous

me permettiez encore u

ne f

o

is

de reprendre

haleine.

Je n'ai qu'une crainte : c'eíl: que

Gr

Char–

les Grandi!fon , avec toute

ía

poli<elfe qu'il

a pour notre fexe ,

ne·

rega:rde les femmes

,

en général , que comme des cré:ltures forr

méprifobJes. S'il eft dans cene idée, je vou–

drois en erre sure , non-feulement pour le

trouver blamable for _quelque point, mais

pour

m~

fa.ire un plai.Grdepenfer qu'il

fe~·oit

convaincu de fon erreur , s'il connoi!foit

ma grand'rnaman

&

roa tante..D'un autre

c&té, vous étonnez-vous que fes deux fceurs,

dont les exemples d'un-tel frere ont comme

agra.ndi

l'

ame , ne parlent de

luí

qu~avec

une

E 3