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po!fédoir. Les deux fa:urs ignorent encore
a
quoi fon bien peut monter: mais elles favenr
que Jeur fi-ere luí a fait une penfion armuelle,
en faveur des deux enfants qu'elle a eus
de íir Thomas ;
&
vraifemblablemenr
fes
faveurs croitront pour eux , lorfqu'ils feront
en
état d'entrer d'<tns le monde.
Il
trouva tour en
fort
bon ordre au cM–
teau de Grandiffon. Mais il y étoir attendu
par les deux intendants de fon pere, qui foi
cauferent le plus d'embarras. Sa pénétration
lui
6t
bientot reconno1tre que leurs comptes
avoient été faits deconcert,avec
íi
peu
d'at–
tention de la pan de fir Thomas, qu'il les
avoitabandonnés tons deux
a
l'infpeébonl'un
de l'aurre.
Il
entreprit d'exarniner lui-meme
tous leurs mémoires;
&
quoiqu'il leur pafsat
plufieurs.articles dou:eux ou mal
éclaircis,i~•
les forca de reconno1tre que la balance
éro1t
beaucó'up plus grande en
fa
faveur, qu'ils ne
l'
avoient.1;epréfentée. L'ufage qu'il
fit
de cene
découverte, fut de dire
a
fes fa:urs, que leur
p~re ~vo~t
été moins prodigue_qu'on ne
fe
l'1mag1nolt.
Dans fes difcu.ffions avec Filmer ,
non–
feulernern il découvrit le traité qui regardoir
m.ifs Orban, mais on rrouva des
p~·érexres
pour faire paroitre devant luí cette
jeune
perfom1e. Elle_ s'y préfenta peut-etre
~v~c
des vues plus innocentes que ceux qu1
1
a–
menoient.
Il
admira
fa
beauré; il
en
fir
meme
l'
éloge
a
fes freurs; mais , lorfque
b
m~e
&
les
dcux tanre.s
eurCJilt
obferv~ q~ié.