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DU CHE

V. G

RANDISSON.

ror

le monde

íi

je

fu.is

bla111áble. La plus rigou·

reufe vertudéf

end-

elled'etreattendrie d'une

hiíl:oire de certe nature? N'infpire-t-elle pas

elle-meme de la pirié pour ceux qui ont eu

le malheur d'oublier lem: devoir? Oui,

j'

en

fuis sure,& je nele fai> pas moins que

fir

Gran·

diífon, & wus mes chers parems en jugent

de meme. Je ¡,ne i;egardois'

i1

y

a long-remps

>

comme une filie

fon

médiocre, en comparai–

fon de ces.i:ieux íaeurs; mais je commence

a

croire que je les vaux

fur

plufieurs poinrs.

A

la

vériré, e\Jes n'ont point une grand'ma–

man

> une

tanre, relles que j'ai le bonheur

d'en

avo.ir

. Elles onr perdu dansleur enfance

une

excell

enre mere,

&

leur &ere n'efl: pas

ici depnis long-remps.Son mérire, qui ell:vemt

répa

ndre rour d'uncoup

le

glus vifédat, prcr

du.ir

l'eJ.fer du foleil, pour faire obferver des

rach

es

&

des imperfeél:ions qu'on auroit eu

peine

a

dt:couvrir avant fon rerour.

Sir Charles engagea Mad. Oldham

a

luí

donner par écrit ce qu'elle fe propofoit de

faire pour elle-meme,&pour ceux qui demell–

roienr livrés

a

fes foins. Elle ne différa pas

long-remps alui donner ceae farisfuétion. Son

delÍein , lui écrivit-elle, étcit de

fe

rerirer

a

Lo.udres, ponr l'éducation de fes filles, de

changer en argent comptant fes meubles

>

fes diamants, fes habits, & tout ce qui lui

, paroilfoit déformais audeífus de

fa

íituation,

de mener une vie rerirée, & de ne

fe

Her

qu'avec des gens de bien. Elle joignit

a

ce

tableau, un mémoire de

tour

ce

qu'elle

E

J