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heur.eax in'nocents
!
je regrette que ce qui
fait les délices des autres meres, ne puiffe
, etre ici qu'un fujet de honre; mais gardons–
·nous de publier des fauces qui fuppofent
ideux coupables. Que dirai-je de plus
?
n
fe–
.roit douloureux pour moi d'avo!r quelque
chofe de plus a dire ;
&'
peut-etre n'en ai-je
-déja dit que trop. Les circonfrances font
d'une nature qui ne me permet point de
leur donner toute leur force. Cheres freurs,
je vous deman4e en grace de me laiífer le
ménagement de cette affaire. Loin la penfée
de l'exiger con: me un droit
!
Je me détefte–
rnis moi-meme,
fi
j'étois capable d'exercer
a
la rigueur aucun de ceux dont la mort
de
mon pere m'a pu metrre en poífeflion: mais
vous m'obligerez beaucoup, par la complat–
fance que je vous demande.
Elles ne répondirent que par des larmes.
Tant d'images touchantes 1es avoient arren–
dries jufqu'a leur
~ter
l'ufage de la voix. Ce–
pendant , le reoour de Mad. Oldham , qui
vint leur offi:ir elle-rneme le chocolat, donna
occafion a quelqucs nouveaux traits de févé–
rité. Elles le rec;:urent avec un ftmple
mouv~ment de rete ,
&
fans une polirelfe ; tandlS
·q,ue
'fu-
Charles , aff.igé de cette dureté,
-5
empreifa de prendre
lui-m~me
une taífe,
qu'il offrit
a
Mad. Oldham, & qu'il la
for~a
de recevoir. Apres le déjeuner,
il
lui pro–
pofa de commencer la vifite de
s apparte–
ments. Montons
~
¡'il
vous
plait,
1.uidit-il,