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CHEV. GRANn1ssoR.
r ..
p
lucie ,'de montrer de la feníibiüté pour cette
vive expreilion de la tendreffe filiale? Si je
le devois, je
Cuis
rachée de n'avoir pas eu
plus de pouvoir fur
moi-~neme.
Mais coníi–
di!rez ,'ma chere, compien le fujet étoit tou–
c}lanr.
I1
a continué : cette violente Signora m'a
fofcjté depuis divers
~mbarras
;
&
jufqu'au- .
jourd'hui ... Mais je lailfe au doél:eur la rela·
tion de cette panie de mon hifroire. Je ne
m'y
[uis
arreré' que pour vous donner une'
légere connoiífance de l'événemenr qui pa–
roir piquer la curioíité de Char!otre.
Je pa{Íe a celui qui caufe mes plus vives
inquiétudes, & qui , excitant route ma com–
pal1ion, quoique mon honneur
n'y
foir point
engagé , me tourm.e11te réellement jufqu'aq,
fond de l'a1ne.
.
Je
me fuis rrouvée
m.al, ma chere Lncie.
Je me
fuis
orue prere
a m'évanouir. La crainte
qu'il ne prit
cett~
alrérarion autrernent que
je :ie
l'a~rois fo\lhait~
,
ca~
je 1,1,e.,crois pas
qu eJle vmt de la, na
ferv1
qua
1
augmen–
rer. Quand j'aurois été feule) le meme ac–
cidenr me feroit arrivé. Je fuis fure qu'il
'ne
venoit pas de la. Mais il ne pouvoit arriver
plus mal-a-propos, me direz-vous.
11
m'a pris la rnain avec tout l'empreffe–
ment du plus tendre intéret. Il a fonné. Mifs
Emih~
eíl: accourue. Chere Mifs
!
lui ai-je
dit en pench::mt lá rete fur elle.... Pardon.
MonGeur ... ,
&
me levant,
j'
ai marché juf–
f1Ú'~ ~a
poi:re: A peine ai-¡e pris l'air,
quf!I