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l S T O I R
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riofiré obligeame , for un des plus aímables
vifages du monde. Mes fa:urs m'en ont mar–
qué beaucoup en vorre préfence. Si je n'a–
vois pas été forr incertain d'un événement
qui doit influer beaucoup fur ma deíl:inée,
j
aurois pris plaiúr
a
les fatisfaire , fur-tout
-
depuis que milord
L....
a fecondé leurs ínf–
tances. Je n'ai pas lai!Té de leur dire, comme
vous vous en fouvenez peur-étre , que la
cri[e n'éroit pas éloignée.
Je m'en fonviens , MonGeur.
En effet, Lucie, le pem-erre étoit de rrop.
Loin de l';ivoir oublié, rien n'étoit revenu
li
f
ouvent
a
ma mémoire.
Oui , Mademqifelle , la crife approche.
Mon deífein n'éroit pas, jufqu'au dénoue–
ment) de m'ouvrir
a
d'aurres qu'au doéteur
Earler , qui foir roures les circonfümces de
cette affaire ,
&
qui rt'ignoré aucun événe–
ment de ma vie
¡
mais je me [en$ le ca:ur ou–
verr par la franchife du vorre. Si vous vou–
lez m!accorder un moment d'attention, je
vous expoferai une partie de mes embarras,
-&
je vous laiíferai la liberté d'en fairt. le récic
-a
milord
L.... ,
&
a
mes
f
a:urs. Vous paroif-
{ez
toUS quatre anithés du meme eíprit.
Je prends, Moníieur , un intérér fort vif
a
vos p.eines.... (un intérh
fort
vif, a répété
Tinnocente en tremblant, les joues focceili–
vemenr froides
&
brillantes, cantorrouges
&
tantot pS1es, avec d'autres íyrnptomes dom
i1
n'a pu manquer des'appercevoir ). Maisjere–
garderai vorre confiance comme qne fav.eur,