DU CH!".V. G:rtANDISSON.
IH
capirairie Anderfon,
&
le honheur que j'ai
eu de la rerminer.
n
fe
Barre que la difficulré
qu'il a trouvée jufqu'a préfent a faire agréer
fos foins ama freur, eíl: venue de l'embarras
ou
elle s'éroit jerée,
&
que
fa
firuation étanr
changée
>
il
·ia trouvera plus difpofée a les
recevoir. 11 ajoute que, s'il réullir ,
il
ne
doure pas qu'elle ne lui faffo
w1
mérire de
fa
coñ.france. C'eíl:
a
préfenr, Mademoifelle,
que je vous den1ande vorre opinion. Croyez–
vous que· Cbarlotte puilfe erre gagnée par
l'amonr
&
par l'indulgence ? Aurez-vous
la
honré de luí dire, qu'en époufont un
homm~
done elle croir les talenrs inférieurs anx Gens,
elle doit apporter plus de foins a réprimer
fa.
vivaciré, que
ú
la difference du mérite étoit
a
l'avanrage de fon mari ? Permettez-moi
d'ajourer que
{i
je
h
croyois capable, apres
·s'etre
eng~gée
par des ferments , de payer
{a
rendretfe de mépris , de prendre, avec un
homme dont elle eft aimée, des libertés qui
puilfenr l'avilir,
&
qui l'aviliroi:enr elle–
meme aux yeux dn pnblic ' je
f
erois renté
d'onblier que j'ai plus d'une fcenr; car lorf–
qu'il eíl: queíl:ion de jufüce , les droits du
fang
&
de l'amitié difparoitfent.
Cer exemple ne prouve-r-il pas , Lncie
>.
que grandeur
&
honré fom des te1·mes fyno–
nymes?
Je
[uis
perfuad¿e, MonGeur, ai-je répli–
qué • que
(i
milord
G ••..
eíl: d'au!Ti bon na–
turel qu'il le femble,
&
s'il n'eít pas raché
4e
trouver dans
fa
femme , une vivacité
a