Table of Contents Table of Contents
Previous Page  345 / 392 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 345 / 392 Next Page
Page Background

nu

CHEV.

Gn.ANDIS soN.

131

11 me [emble , Mademoifelle , qu'il ne

• hous refre rien

a

dire forma [reur Charlotte.

J'ai déja écrit au chevalier Watkins, pour le

prier , dans les termes tes plus civils , de re–

noncer

a

(es

efpérances. Milord attend im- /

patiemment mon retour

a

la ville. Jel?artirai

avec d'autant plus de joie, que je l:ws fUr de

lui en caufer beaucoup.

Vous devez etre extremement heureux ,

Monfieur , pui(qu'au plaifir continuel de

faire du bien , vous )oignez celui de parta.–

ger fi vivement la fatisfaél:ion d'autrui.

Sa modefüe, ma chere , efr

fi

noble , que

-

je pouvois lui ,parler avec plus de hardielfe

que je ne me l'étois figuré en le foivant

a

la

Oibliorhéque. D'ailleurs, la préfence d'efprit

m'étoir revenue depuis que nos di[cu!Tions

fur l'amour d'wne autre avoient fait de moi

une perfonne importante : mais mon anen-

tion devoit etre bientot engagée dans un

fu-

jet bjen plus intéreíiant pour moi, comme

vous allez

l'

encendre.

En vérité, Mademoifelle, je Cuis

fon

éloi–

_gné d'érre heureux en moi-meme. Ne con–

viem-il pas que je m'efforce de conrribuer

-au bonheur des autres , pour m.e donner

quelque droit de le partager

?

Si vous n'etes pas heureux, Mon!ieur ..•.

Je me fuis arrerée. Je crois avoir foupiré.

J'

ai baiffé les yeux.

J'

ai

pris mon mouchoir,

dans la crainte d'en avoir befoin.

Je crois appercevoir , m'a-t-il dit , un

melange de généreufe compaflion

&

de cu-,