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des deux parcis qui fe pré[emenr. Laiffons
M. Watkins, puifqu'il n'a plus de part
a
nos délibérations. Milord G.•.•. ne manque
point d'efprit. Il eíl: homme d'honneur, ver–
tueux meme
>
&
c'eíl: une qualité qui mérite
beaucoup de coníidération dans un jeune
homme de fon rang. 11 eíl: auffi d'un carac–
·tere forc doux; je le crois capable de patien–
-ce: mais ot't trouver un mari qui puiíle fouf–
frir dans
fa
femme des airs mépriíants ou
~out
ce qui leur reffemble? Je craindrois
:beaucoup plus pour elle , les reffentiments
invétérés d un homme doux , que les ernpor–
temems foudains d'un homme paílionné.
Mifs Grandiifon m'autorife, Monlieur,
a
vous affurer que
fi
vous approuvez larecher–
che de milord G.... ,
&
fi
vous avez la honré
de prendre vous-meme la conduite de cette
'aff.iire,elle fe gouvernera uniqnement parvos
·confeils. Mifs Grandiffon a vu pendant quel–
que temps milord G... Elle conno1t la bomé
·de fon caraét:ere ;
&
j'
ofe répondre qu'elle
eíl: capable de remplir , avec autant de pru–
dence que d'honneur , tomes forces d'enga–
gements, fur-tout celui qui tient le premier
rang entre tous les devoirs d'une femme.
M'eft-il per111is, Mademoiíelle, de vous de–
mander quelles font fes vues , dans les quef–
tions qu'elle me foit quelquefois fur M. Bel–
cher? Je crois qu'elle ne l'a jamais vu.
Mais
foppofe-r-elle, fur les éloges qu'elle m'en–
tend fairc de lui , qu'elle
put
lé préférer
a
,
lpilord G.••
?
....
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