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que celle qui préfere un homme hardi
! &
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la rardieffe luí manque> quel doit etre
fon
embarras fous les regards d'un a:il. fixe, ou
ellev0it briller la confiance ?Que
ía~imidité
doit augmenterle courage d'autrui,
&
donner
d'avanrage Curelle
!
-
Il a fait l'ouverture de notre fojet dans ces
termes. Je ne vous fais poinf d'excufes,
.Mademoifelle, de
la
liberté que j'ai prife de
vous demander cette conférence, parce que
je connois la franchife de votre ca:ur , &
peur-ttre aurai-je l'honneur de vous entrete–
nir de plus d'un fojet. (Que mon ca:ur a
palpiré, chere Lucie
! )
Mais perrne:tez que
je commence par ce qui regarde ma fa:ur
Charlotre. Je crois pouvoirconclure de quel–
ques-unes de fes expreílions,
&
du rémoi–
gnage de miladi
L ...
qu'elle approuve la re–
cherche de milord G... cependant
il
eft aifé
de voirqu'elle n'a pas une haute opinion de
lui.Macrainte eíl: qu'elle nefoit phuot portée
a fouffrir fes foins >par l'opinion qu elle a
de mon penchanr, que _par_la force du Gen•.
Je lui ai dir plus d'une
fo
is que fon gout fera
le míen, mais elle eíl: d'une vivacité, qui ne
permet guere de pénétrer fes vérirables fen–
timents. Cependanr je foppofe qu'elle pré–
fere n;iilord
<?·;··
au chevalier Watkins.
n
s ell arrere.
Je le erois , MonGeur; mais pourquoi dire
je le crois,
lorfque mifs Grandi!fon m'a per–
mis de vous avouer que la préférence efi e'n–
tiérement pour milord G....
~