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28

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~

que celle qui préfere un homme hardi

! &

l'í

la rardieffe luí manque> quel doit etre

fon

embarras fous les regards d'un a:il. fixe, ou

ellev0it briller la confiance ?Que

ía~imidité

doit augmenterle courage d'autrui,

&

donner

d'avanrage Curelle

!

-

Il a fait l'ouverture de notre fojet dans ces

termes. Je ne vous fais poinf d'excufes,

.Mademoifelle, de

la

liberté que j'ai prife de

vous demander cette conférence, parce que

je connois la franchife de votre ca:ur , &

peur-ttre aurai-je l'honneur de vous entrete–

nir de plus d'un fojet. (Que mon ca:ur a

palpiré, chere Lucie

! )

Mais perrne:tez que

je commence par ce qui regarde ma fa:ur

Charlotre. Je crois pouvoirconclure de quel–

ques-unes de fes expreílions,

&

du rémoi–

gnage de miladi

L ...

qu'elle approuve la re–

cherche de milord G... cependant

il

eft aifé

de voir

qu'elle n'a pas une haute opinion de

lui.Ma

crainte eíl: qu'elle nefoit phuot portée

a fouffr

ir fes foins >par l'opinion qu elle a

de mon penchanr, que _par_la force du Gen•.

Je lui ai dir plus d'une

fo

is que fon gout fera

le míen, mais elle eíl: d'une vivacité, qui ne

permet guere de pénétrer fes vérirables fen–

timents. Cependanr je foppofe qu'elle pré–

fere n;iilord

<?·;··

au chevalier Watkins.

n

s ell arrere.

Je le erois , MonGeur; mais pourquoi dire

je le crois,

lorfque mifs Grandi!fon m'a per–

mis de vous avouer que la préférence efi e'n–

tiérement pour milord G....

~