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J32.

H

I

s

T

o

I

R.

E

de vertus? Aquel danger ne m'expo{erois–

je pas,

íi

je faifois céder la juíl:e opinion que

j'ai de moi-meme, aux impofiures de la

Batterie?

Cette maniere de penfer, MonG.eur, ell

digne de

íir

Charles Grandiffon.

Elle

eíl:

digne de tout le monde, chere

mifs Byron.

Mais , Monfieur,

il

feroit bien durqu'une

ftmple indifcrétion expofa

t de

s femmes au

reproche, fur-rout lorlque

let.ir

vertu n'arien

fouffert,

&

lorfqu'elles fon

t ren

trées promp–

rernent en elles-memes.

J'en conviens; & c'eíl: auffi par tendreffe

pour Charlone que j'aurois peine

a

favorifer

une alliance avec un homme au11i délicat que

M. Belcber, qu:md les deux par

ti

es

y

auroienr

la

méme inclination.

J'efpere., Moníieur, que mifs Gra:ndiffon

ne Cera jamais en danger d'erre méprifée de

perfonne, pour une démarche qui acoliréfi

~her

a

fon repos.

J'

ai héfaé, chere Lucie ,

j'

ai baitfé la vue.

J'entends, Mademoifelle. Quoique j'aime

~.1.

Belcher plus que rous les autres hommes,

je ue veux pas rendre moins de juftice

a

milord G... qu'a lui. J'érois

{i

perfuadé de

l'indifférence de Charlotte pour ce jeune

fei–

gneur,

&

de la différence de leurs caraél:e-

, res , quoique forr eíl:imables tous cleux, que

j'ai

foit rous mes efforts pour le guérir de

fa

EaiTion; lorfque je l'::ü vu obíl:iné dans fes

fentiments, je lui ai raconté l'aventure dt.J.