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CHl!V.
GitANDIS30~
14f'
pouvant pas
fe
fourenir, avec cettedifférence
de gout, nous nous fépararnes ,
&
norre
correfpondance ceifa tout-a-fair dans l'éloi–
gnement ; niais le bafard nous rejoignit
a
Padoue. Jeronimo, qui avoit eu de racheufes
occaúonsdereconnoitre fes erreurs, m'avoua
qu'il avoi.t changé de .(Jtincipes;
&
l'amitié
fot renouée de bonne foi.
Cependant elle dura peu. Une femme de
condition, rnoinscélebre par
fo
vertuque par
fa
beauté , pi;ir fur lui u¡1 afcendanr, conrre
lequel mes avis
&
fes promeifes n'eurent pas
la force de le défendre. Je luí en fis des
plaintes. Je le rappellai a
fa
parole, Il s'of–
Fenfa d'une liberté pardonnable a l'amitié;
&
l'aveuglement de
fa
paillon le faifant fortir
de fon caraél;ere ¡1atll!el, il s'emporta juf–
qu'a défier ourrageufement fon ami. Chei:
Jeronimo
!
Avec quelle généroíiré 4-t-il re–
connu, dans un autre ren¡.ps, la conduite
que jetins alors avec lui
!
Nous n6us
~uit·
tam.espour la (econde fois ,
q~ps
la réfolu •.
tion de ne nous revoir jamais.
•
,
I1
f
uiv!t
l'
aventure qui
avoi~
caufé qotre
ft:paration ;
&
qnelqú~s
rnois
fe
pa!Terenr
dans cet oublí delui-meme. Un aurre :imant
dt
h
m~me
dame, )aloux d'une
fi
longue
préférern;;e • entreprit µe
fe
défaire de fon,
.rival par une voie trop ordinaire en Iralie
&
prenant le temps d'un voyage auquel fes ·
affoires
I:'
obligeo¡ent,
il
lona quelques
ban~
dits de Brefce pour l'aífafiiner. Cet atrenrat
fur exécuré dans le Crémonois. Ils
l'<mencU-
Tcme
JV;
G