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DU CHEV. GllANDJSSON.

Ift

fans

Con

cohfentement. C'efl:ainíi, qu'amon

extreme confufion, je l'ai

confl:itu~

man

\)ere , mon tuteur , mon frere ; ou du 1noins,

que

j'

ai rendu comme iourile dans la plus

imporri,mte

affair~

de ma vie,

tous

les con–

feils, toutes les inffuences de

m.cs

plus chers

&

mesplm;fidellesamis.Biem&

t apre

s, camme

je l'ai dit,

il

me

fit

cannoltte, par des billets

de

fa

propre main, avec qui j'avais le

malheurd'etre en traité;

&

depuis ce temps–

la,

je n'ai pas celfé de faire des efforts ,

de bouche

&

par écrit, pour retirer une

promelfe téméraire. C'éroit rna vue

&

l'

objet.

de tous mes foins, avanr que votre bonté,

Moníieur, m'eut donné des droits

a

l'indé–

pendance. Je me fuis ffattée,

a

la fin, qu'il

céderoit

a

mes iníl:anées,

&

qn'il cherche"'

roit une autre femme; mais vous ne m'avez

pas tenue alfez long-ternps dans l'incertitude

de vos bienfaits, pour me lailfer le temps

d'acbever, avanc qu'il en ffir informé. Malgré

cette difpoíitio•1, j'ai gardé man fecret. Je

n'avois poinr alfez de hardielfe, ou plut&t

alfez d'humilité, ¡:>0ur faire l'ouverture de

ma íituation

a

perfonne au monde. Ce¿ien–

dant mifs Byron fait que , des le prernier

temps de notre cannailfance, je lui ai fait

quelques plaintes de mes embarras ; car je

ne pouvois , avec juflice, leur donner le

nom d'amour.

S ir Ch.

Charmanre franchife ! Que je

vois briller de vertw. au travers de yoli:

~reurs!

G4