DU ·'cnEv. GRANDISSON.
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orthographe:
j'
ai
honre de le dire,
&
j'
en eus.
beaucoup alors de le voir.
.
$ir
C/z.
Tous les hommes
fe
reffemblentr
n
leur eíl: naturel
a
tous , lodqu'ils décou–
vrenteneuxquelque imperfeétion,d'apporter
tous leurs foins
a
la déguifer, fur-tout aux
yeuxde ceux dont ils veuleuc obtenirl.'eíl:ime;
mais j'en ai connu qui n'étoient
pas
aulli
difpofés que M. Anderfon arecon1101creleurs
défaucs. Au reíl:e , peut-ecre avoic-il p_erdu
fon écrivain dans les changements dequarcier.
Ce qu'il
y_
a d'étrange, c'eíl: qu'un homme
d'une nailfance honnece
ait:
eu
fi
peu d'édu–
cacion.
Mifs Grand.
Une jeuneífe déréglée, comme
je l'ai fu
depuis, l'afait courir d'un college
a
l'aucre
>a.va.neque d'avoir a.equis les prín–
cipes com
munsdu favoir. Enfuice fes parents
lui a-:hecerent une enfeigne,
&
e'eíl: tour ce–
qu'ils ont voufo faire pour luí. Un fecond
piariage, qui donna d'autres en.fants
a
fon
pere , le
fit
regarder comme un étranger
dans
fa
famille.Quelques informacions m'ont
rait découvrir cecee partie de fon hiíl:oire ;
mais
il
m'avoit fai.t d'abord une autre pein–
ture de fa ficuation. Une
fort
belle cerre ,
m'avoir-il die, bien. barie
&
bien }Jlantée ,
quoique d'un revenu médiocre , faifoit le
fonds de fon bien;
&
fes efpérances étoient
confidérables. On fouffre d'autant plus impa–
tiemment d'etre crornpé, qu?on eíl: moins
E:apable de tromper fos autres. Je n'ai pu
me
dé~ndre
d'1m
fouverain mépris pour
G
>
.