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·Jfl.

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s

T

o

R

lt

Mifs Grand.

J'admire

la

bonté de men

frere. Il me femble que mon plus grand

malheur eíl: d'avoír redouté tr:op long:temps

les communications

,

qui étoienr le

feul

moyen de fortir de l'abyrn-e ou je m'étois

plongée. Si je vous avois rnieux connu ,

Moníieur ,

pendan~

les cinq ou í

ix de

rnieres

années de ma vie; s'il m'avoir

é.ré

perrrús

d'entretenir avec vous une corr

efpo

ildance

de lerrres, je n'aurois pas fait un pas fans

vorre approbation.

Vous favez

a

pr~f

ent tous les fecrets de

mon cceur. Je n'

ai

point exageré les cores

de M. Anderfon,

&

je n'en ai pas eu

deíTein.

JI

me fuffir d'avoir cu quelques

vues férieufes en

fa

faveur, póur me croire

obljgée de

lui fouhaiter

toutes fortes do

biens, quoiqu'il n'ait pas fourenu l'opiuion

que je m'érois formée de lui. Je dois ajouter ,

11éamnoins, que fon humeur e!l: emportée,

violente,

&

que dans les derniers temps,

jen6

1'

ai jamais vu qu'avei;; répu,gnance. J'avois

promis,

a

la vérité ' de le voir,

{j

je n'étois

pas venue

a

Colnebroke ;· mais e'étoir dans

'la

difpoíiridn de

hu

répéter, comme je le

faifois

d~puis

long-temps, que je ne pouvois

jamais étre

a

lui ,

&

que s'il ne vouloit pas

me dégager de ma folle promeffe, j'étois

dérermiinée au célibat pour toute ma vie. Je

demande

a

préfent le confeil de tous ceux

qui m'onr

fuir

la grace de m'écouter.

.

Milord L ....

Je penfe , ma fa·ur, que cel

hornme eíl: abfolumem indigne de vous.

,