nu
Ci-nv.
GRANDtssoN.
97
M. Barlet
l'
a préífé de s'arreter
Wl
rnoment.
Je fuis-demeurée-interdite:je ne m'attendois
point
a
cette furprife. Pourquoi rougir, s'il
vous pla!t, d'erre furprife avec le doél:eur?
Mais je dois ajouter que
frr
Charles m'a paru
autli dans quelque embarras. Voüs me rete–
nez, a-t-il dit au doél:eur;
j'y
confens: cepen–
dant,
íi
vous érie:z fur quelque fojet que ma
préfence ínrerrompe, je me croirois incom–
mode,
&
je vais me retirer.
Nous avons fini norre fujet , a répondu le
doél:eur,
&
nous en comn1encions un autre.
J'allois parler de niifs Jervins. Ne lui trou–
vez-vous pas un excellent naturel , m'a de–
mandé
úr
Charles? Je l'ai aífucé que je ne
connoiífois ríen de plus aimable. La conver–
fation a duré quelques rnornents fuF les cha–
grins que lui caufe
fa
mere;
&
m'attendant
a
quelqu'ouverture, fur le deífein de nous la
confieren Northampton-Shire, mon ca:ur
palpitoit de la-maniere dom ce plan fe.roit
propofé
&
de celle dont je devois le rece–
voir; fur-tout lorfqu'onn
e devoitpasfuppofer
quejen'euífela moindre
connoiífance.Qu'au–
roit-ce été,
{i
j'
avois eu
la foibleífe de Jire la
lettre
?
Mais on n'a pas dit un mor qui regar–
dat mon voyage.
Je commence
a
craindre , chere Lucie
,·
qu'il n'ait changé de réfolurion, s'il a jamais
eu cette idee. Il me femble que ie fouh:iite
plus vivement d'avoir Emilie avec
nous,
que je ne me ferois jamais crue
cap~ble.
Que
l°apparence des chofes
eíl:
différente, lorf-
Tome IV.
E
j
~
..