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de vous rendre mes devoirs dans
fa
maifo11
de Saint-James-Squarre.
Permettez-moi d'efpérer, ma chere ma–
man, que vous ne ferez pas auffi fachée con–
.rre moi que vous avez paru
l'
étre , la der–
niere
fois
que je vous ai vue chez Mad. Lane,
Vous me trouverez tous les fentiments qu'un
enfant doit
a
fa
mere; car je fuis,
&
je ferai
toujours , votre tres-humble
&
tres-refpec–
tueufe filie ,
EMILIE JERVINS.
La généroíité de
fir
Charles lui a fait mar–
quer quelque fcrupule fur le dernier article
·du hillet. Il n'a pas jugé qu'apres une lettre
1:elle que celle de la mere, il
fallt1t
lui rap–
peller des emportements qu'elle fouhaitoit
peut-étre d'oublier. J'étois de fon avis: rnais
les deux freurs ont demandé
fi
inframment
qu'Emilie ne changeat rien
a
ces quatre
li–
gnes, ne fi'.lt-ce que pour la garantir d'une
nouvelle fcene, en faifant honte
a
Mad. Jer–
vins de
la
derniere, que
fir
Charless'eíl: rendu
a
]eur opinion.
Emilie s'eíl: retirée, pour aller tranfcrire
fon hillet;
&
les deux dames étant appellées
par leurs foins domeíl:iques, je Cuis rnontée
au cabinet du doéteur,
a
qui je dérobe quel–
quefois un quart-d'heure , }Jour rirer de lui
quelques nom·elles cormoiffances d'hiíl:oire
&
de géographie. Je
n'y
avois pas ét,é
long-ternps, lorfque
fir
Charles
y
eíl: entre.
Il vouloif fortir, apres m'avoir appen¡ue.
M. Barlet