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DU_

C'J.IEV.

G:rtANlHSSON.

9~

pfaígnent point que nous manquions de bon–

pour eux.

11

y

a des fautes dont la punition

appartient au ciel ,

&

contre les fuites def–

quelles il nous fuffit d'etre en garde. Vous

eres

ÍCÍ

fous une protell:ioll

'1.Ui

ne

VOUS

laiffe

rien

a

douter. Mon Emilie

peu

t-elle oublier

les

terreurs de la derniere entrevue ,

&

[e

Cent-elle capable , en ma préfence , de fe

mettre paiiiblement aux genoux de

fa

mere

?

Mifs Emil.

J'exécuterai, Moníieur, tout

ce que vous 1n'ordonnerez.

Sir Ch.

11

faut que vous répondiez

a

fa

lettre. lnvitez-la reípeél:ueufement

a

fe ren–

dre chez votre tuteur. Mon avis n'ell: point

que vous alliez chez elle. Cependant,

fi

votre

indination vous

y

porte,

&

íi c'ell: abfolu–

ment

fa

volonté

>

¡e confens

a

vous accom–

pagner.

Mifs Emil.

Mais, Moníieur, dois-je recon•

noitre un mari pour mon pere?

Sir Ch.

Laiílez-moi ce foi.Q., ma chere;

Les perites difficultés nous arreteront pe¡¡.

Nous ne donnerons rien

a

l'orgueil. Mais je

veux

et

re

[fu-

qu'ils font réellement rnariés.

Il

n'ell: pas impoffible que d'un c&té, l'amorce

de la peníion annuelle,

&

de l'autre , l'efpé–

rance d'une forre de proreél:ion, ne leur aient

fait envifager

a

tous deux quelqu'avantage

dans les apparences d'une vie plus réguliere.

Si vorre mere cmnmence

a

fa

u

ver les dehors,

c'efl: un point gagné pour !'avenir.

Mifs E

mil.

Je fuivrai fidellement tous v06

ordres.

'-

J

~