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!
Sir
Cá.
J'
ai, ma chere, un confeil
a
votft
donner. S'ils font mariés en effet,
&
íi
l'on
peut
fe
prometrre d'eux une conduite fup–
ponable, vous leur ferez, s'il vous plait, un.
préfent honnete,,
tel
que votre fortune vous
le
perm~t
;
&
vous leur ferez efpérer qu'il
f
era renouvdlé tous les ans,
ú
M. Ohara con–
tinue d'en ufer
civilem~nt
avec vorre mere.'
Elle fe plaint d'erre pauvre
{k
dépendante:
pam
1
re
!
c'efr .done
f.a
fa~1te.
Elle ¡/a pas ap–
porté deux cenrs livres flerlings
a
votre f>ere.
L'ingrate)
J~
crois vous avoir qit qµ'if l'é–
poufa par
indination. Avec qeux cents gui–
nées, qui
luifo.ntpayées réguljérement, elle
ne doit p
as erre pauvre. Mais
dépendante,
elle doit l'ét,re. Votre f .ere hü auroit fair w1e
penfion plus forre) s'i n'eut appris) par une
longue expérience
0
que c'étoit lui donner
~e
nouvelles armes con.ere elle-1neme.
J'ai
trouvé , depuis
fa
_mort , cene déclaratioq
c;lans fes papiers ;
8.c
e'eíl: Ja connoilfance que
j'ai de fes intentions) qui me porte
a
vous
donner
J~
confeil que i.e répere; s'il
y
a qud–
qu'e(pérance de réformation • . je vous ouvri–
rai les .voies, ma chere , pour ,vous faire bon–
neur
a
vous-m~me
de vorre
g~néroíiré
; &
je prendrai fur moi l'avis d1t la reffreindre
a
Ja fupp9.útio11
~fun.e
bonne conduite , au–
tanr pour leur propre intérét, que pour Je
v.Orre.
Mifl Emil.
O Moníiem:, que
j'
adinire votre
pon.té!
Vous m'infpir!'!z du cou¡:age. Je
fou~
}µir.e a,Préfent de voir ma
malheureuf~
me.rct.t