nu Cw2v;
Gn.ANnsnoN~
91
~fans
l'efpérance qu'elle me donnera le pou–
voir de contribuer au bonheur de
fa
vie. Faífe
le eje¡ qu•ene foit mariée,& qu'elle ait les plus
juíl:!=S drojts a toUt ce que
VOUS
me confeille–
rez de faire pou¡: elle.
Sir Ck.
Je doure que ce
M.
Ohara foit
l'hom~e
pour
l~quel
il fe donne. Mais il peut
avoir vécu aífez long-temps, pour reconno1-
tre fes folies. A l'égard de votre mere, quels
efforts n'ai-je pas déja fairs pour la fervir
l
J'avojs perdu
l'
efpoir de la
fai
re renrrer dans
elle-memé : mais je fouhaite que nous la
trouvions réellement maríée. Cette renra–
t.ive Cera la de¡:niere, Ecrivez-lui , ma chere.
Cependant ne lui dites rien de notre inten–
tion. Si elle n'eíl: point mariée, les
~hofe.s
demeureront fur le m
eme pied..
Emilie s'eíl: harée de
mont.er a fa chambre;
d'ou elle
~íl:
bientot
p~venue av~c
le
billee
f~ivatJ.t~
MAD-AME;
Je vous fupplie de croire que j'ai pour
ma
Jnere tout le refpeét que je lui dois. Vous
r~joui!fez
mon creur, en m'aífurant que vous
~n'aimez.
Mon mteur eíl:
íi
bon, qu'il n'a
pomt attendu que
j~
lui aie demandé la per–
mi11ioi1 de vous écfire pour me la donner ,
a'VeC celJe de
VOUS
faire favoir qu'il me pré–
fentera lui-meme a vous le jour 9,u'il vous
plaira de choiúr pour
t"I}'
accorder l
occaíio~
·-
~ ,