nu Cati·v.
GRANDtssoN.
~!'
efpefahce de rMormátion. L'eftet de cetre
odieb(e
habirude fut de la rendre infeníible
-a
la hol1te ; elle
(e
déshonora ouverremeut
par les débauches les plus emportées.
11
n'y
avoir que l'intérét d'u11 aini,
&
la
jufüce que je dois
a
fon caraél:ere ' qui puf–
íenr
m 'engager dans cene facheufe explica–
tion. Pardonnez , mon Emilie. M ais ne
prendrai-je pa5
la
défenfe de vorre pere?
Je
n'ai pas dir tour ce que je fois de
fa
femme.
Cependant elte
a
la
ha~dieffe
d'écrire
te
que
" fes fautes ont été barbarement exagerées,
" dans la vue de juíl:ifier
le-mauvais~rraite,, ment qu'elle a re<¡:u d'un mari,,, qui n'é–
toit pas, dir-elle, fans reproche. Le mauvais
trairement d'un mari
!
L'effi:ontée
!
D'ou lui
vient cette audace? Elle fovoit que je lil'ois
fa
leme. Elle fair que j'ai fous ma garde des
aveux d'ingratirude
&
de rnécb,anceré,
íignés
de
fa
propre main ,
·&
des témoignages au–
thenriques de la honré de
M.
Jervins.
Il
s'eíl: levé en voyant le vifage de
fa
pu:–
pille inondé de larmes ; il lui a pris la main.
Mais ,
mon
Emilie , a-t-il continué , vous
n'avez que des' fujets de joie dans le fouve;–
nir de vorre pere.C'éroit
un
honnere honune,
dans le fens le plus érendu de ce
renne~
A
l'égard de
fa.
femme, il n'a jamais en qn'un
défaut, qui eíl: l'exces de fon indulgence.
Dírai-je, qu'apres l'avoir vue pluíieurs foi,
au pouvoir d'un autre, abandonnée, rejerée
~ar
des amants
auili
méprifables qu'elle;
il