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s
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t!
-
Elle profita de foil abfence pour fé
tívrer
a
tomes forres de défordres. Enfuite , elle
Cntrepritde le fuivre, Je l'avois connu
aflo~
- rence. Il m'avoitparu
fon:
honnere homme,
capable des meilleurs fe11tilnents,
&
toujoms
pret
a
marquer cene difpoíition
par
fes
fer~
:vices
&
fes bienfaits. De tous ceux dont
i1
étoit connu, fa femme étoir la feule qui
ne
l'
aimat poi11r. Elle le preifoit álors d'abandoi1-
ner leur filie a fes foins ' en promettant de
répondre a cette t'omplaifance par une meil..
leure concluite. Son tnorifétoit l'intéret.
011
conunens:oit ajuger que cette jeune perfonne
feroi
tune riche héritiere. J'étois avec
M.
Jer~
vins,
d:ms
la premiere viúre qu'elle luí rendir
a
Livourne;
&
quoiqu'on ne m'eut pas fait
une
peimure avanrageufe de fon caraétere,
je
me
fcntis porrée
a
la fervir. Elle avoit les
-dehors impofanrs. Je m'ímaginai que
ht.
plus
mauvaife femme ne pouvoit étre une rrtau–
v2ife mere;
&
Ja honré de
M.
Jervins ne
le
faifoit parler d'elle
qu~avec
beauwup de
mé–
nagemenr. Mais elle ne fauva pas long-temps
les apparences. Tour le comproir Anglois de
Livourne fut rémoin de fes exces. Elle éroi!
livrée particuliérement a celui qui laiffe une
fémme fans défenfe,
&
qui entrame tous les
:vices, en faifant
dif
paroltre une grace qui eJl
non-feulement la gloire , mais co_mme
la
fauve-garde de fon foxe. On m'affure qu'elle
efl:
aujourd'huí moíns ÍUjette
a
l'i
vrelfe. Jefernis charmé
de
lui
voir donner)a
moind.re