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Cn.nv.
G1t.A.ND1ssoN.·
gc.f
~rnbarras
, & je nefais quelle auroit éré ma
i;éponfe
"fi
mifs Grandiffon
ne m'
av'oit fou–
lagée ,.
en
lui offrant d'obrenir pour lui la
eommunication
de
mes lettres ,.
s'¡¡,
vouloit
s'engager auffi
a
nous
laüfer
voir celles qu'il
avoit écrites
a
Mr
:Barlet, dans le meme ef–
pace de temps '
&
lettte pour lettre. na de–
mandé
fi
mon confentement étoit fllr
a
cette
Gondition. Je Íne fuis défendue a.ffez long–
remps ; mais les iníl:ances de fes- [reurs ,
&
peut-etre ma curiofité,
l'
ont emporté f
ur
.ma
réfi.íl:ance. Mifs Grandi.ífcm s'eíl: chargée
d~
l'exécution de ce traicé.
On eíl: ravenu
a
la lerrre de macfame Jet–
vins.
11
a pouífé
fa
chaife pres d'Emilie
,,,
qu'il a nommée
fa
chere fille,
&
l'enfant de
fa
compaffion. Vous eres appellée,
lni
a't-il'
die
y
a
de glorieufes é¡Jreuves ;
&
jnfqu'a
p.réfent, elles vous ont fait honneur. Je fou–
hai:_ewis que cette informnée ffir capüble de
h
m0itié íeulemenr de l'honneteté
qu'
elle efr
fUre de rrouver _dans vos difpofo:ions.
Mais·
lifons
fá
lettre.
Il l'a tirée de
fa
poche. Emilie, qui
s~étoit
Ievée , étoir debout pres de lui , s'eífuyanr
}es yeux,
&
s'effor~ant
de vaincre fon
émo~
tion. Apres avoir ouvert la lertre , il a paífé
le bras autoar de
fa
pupille. Sarement, Lucie,
if eíl: le plus tendre , comme le plus brave
des hommes. Que ne donnerois-je pa1 d"une
peinture qui repréfenteroit une partie du feu
&
de
la
rendrdfe qui brilloient dans fes re–
gards, pendant qu'il les jecoit,, cantor
fur
la